mercredi 26 septembre 2012

PRELUDE NAMIBIEN



(Certains commentaires  ont un point de vue relativement orienté en fonction de mon ressenti, de mon vécu, de mon éducation personnel (varie selon chacun). Je parle de ce qui me marque dans le pays. Ne pas en faire une généralité. Prenez-en ce qui vous semble à prendre.) 


Le pays Namibie est un pays très chaud. J’ai quitté Cape Town et l’Afrique du Sud sous un épais brouillard, une pluie battante et incessante… je trouve Windhoek et la Namibie sous le soleil et la chaleur.

En pleine journée, on frôle les 35°C à l’ombre. Le temps est très sec… J’ai une peau de crocodile et une soif constante (juste une question d’habitude).

A mon arrivée à Windhoek, dans la capitale namibienne, j'ai étais frappée par le fort contraste des choses ; habitants, architecture, climat, mode de vie, attitude…





** L’Apartheid… sacré truc quand même… C’est un terme que nous français, connaissons sous le nom d’esclavage (point de vue personnel). C’est le fait de séparer (physiquement) les Hommes blancs des Hommes noirs, en dévalorisant cette dernière. Il s’est instauré alors une grosse hiérarchie, de l’homme domineur (en Afrique du Sud, appelé Afrikaners) et l’Homme dominé (les hommes de couleurs noires.)

Définitions wikipédia :

L’apartheid (mot afrikaans partiellement dérivé du français, signifiant « séparation, mise à part ») était une politique dite de « développement séparé » affectant des populations selon des critères raciaux ou ethniques dans des zones géographiques déterminées. Il fut conceptualisé et mis en place à partir de 1948 en Afrique du Sud par le Parti national, et aboli le 30 juin 1991. La politique d'apartheid se voulait l'aboutissement institutionnel d'une politique et d'une pratique jusque là empirique de ségrégation raciale, élaborée en Afrique du Sud depuis la fondation de la colonie du Cap en 1652. Avec l'apartheid, le rattachement territorial (puis la nationalité) et le statut social dépendaient du statut racial de l'individu.


Malgré l’abolition de cette politique il y a maintenant 21ans, certaines attitudes existent encore…


***
Schéma simple… prenez une feuille. Faites 2 cercles côte à côte mais (attention) de couleurs différentes. Prenez un marqueur (à mine épaisse) et tracez un trait entre ces deux cercles…
Regardez… Voici une ville namibienne…
 ***



D’un coté les « blancs »……..



Architecture germanique ancienne - en font, volonté de copier le modèle européen

 Un hotel Hilton en font...premier plan, des femmes Himbas (peaux rouges)


"STRASSE"... encore très germanique! Grrrrrrr




…………..d’un autre les « noirs ».

Bidonvilles, on surcharge, on densifie...




Visite du quartier de Katutura, actuelle quartier « noir » de Windhoek. Des étendues de bidonvilles, en matériaux de récupérations…pollution, sida, délinquances, taux d’analphabètes, chômage…
 
(Article à venir sur "l'organisation urbaine")

***



Une route goudronnée traverse l’intégralité du pays du Sud (venant de l’Afrique du Sud) au Nord (vers l’Angola). Un bras qui part à l’Ouest (vers le port principal), un autre vers l’Est (vers le Botswana). Je dois dire que je suis bien surprise de trouver des routes…





Très longue et très droite! Gard à la fatigue!




Durant la remontée vers Otjivarongo, charmante ville d’environ 31 000 habitants, à environ 250kms de la capitale Windhoek, nous avons croisé (malgré les barrières de propriétés privées) beaucoup d’animaux.
Vision de 3 girafes (pâle apparemment les femelles et plus jaune pour les mâles), plusieurs familles de phacochères, un superbe oryx, quelques antilopes… une merveille !

Durant la traversée, le paysage m’a parut très plats ! Trop plat ! Des étendues à perte de vue…  ahh ! Deux montagnes au font, bien au font ! ohh et une tête de girafe !! héhé







 ***



(J'ai pris un petit temps de retard (24h en faite) dans la publication des articles... )




Aujourd'hui, première sensibilisation avec les élèves de l'école PERI NAUA... Superbes moments, mais quel travail! 3 mois risquent d'être bien utiles!










à suivre.....











 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire